Katherine-Josée Gervais s’inscrit à l’intérieur d’une démarche portant sur la poésie du vide comme réédification à la banalité du quotidien, confrontant et soulignant l’incohérence du sens de notre existence. Elle a travaillé sur des chantiers de construction pendant des années avant de se tourner vers des études universitaires et est présentement doctorante en Études et pratique des arts à l’UQAM. Elle compte diverses expositions collectives et performances à son actif autant au Québec qu’en France (Martel en tête, Paris ; HoMa2, Maison de la Culture de Maisonneuve ; Verticale, Laval,...). Elle a également mis en œuvre et coorganisé plusieurs évènements artistiques autogérés notamment RIPA, Legs, GPS (système de positionnement global) et est codirectrice des microéditions Boucane.
Sa pratique multidisciplinaire (dessin, performance et installation) s’appuie sur une narrativité ouverte et déconstruite ainsi que sur les limites de l’autoreprésentation. Elle revisite les codes symboliques et les conventions sociales dans des récits performatifs se situant entre la confession et l’autofiction. Ses propositions adoptent alors une posture critique autant politique que poétique ; par le truchement de la métaphore, elle formule un commentaire sur les relations humaines et une réflexion sur les rapports que nous entretenons entre les différentes sphères de notre identité. Ses recherches portent plus particulièrement sur l’élaboration du personnage-artiste, l’acte performatif et l’authenticité de la parole d’artiste. Dernièrement, son processus créatif donne une large part à l’imprévu et à la rencontre avec les citoyens.nes de toutes communautés lors de performances incluant le public et permettant une médiation de l’œuvre en direct.
Sa pratique multidisciplinaire (dessin, performance et installation) s’appuie sur une narrativité ouverte et déconstruite ainsi que sur les limites de l’autoreprésentation. Elle revisite les codes symboliques et les conventions sociales dans des récits performatifs se situant entre la confession et l’autofiction. Ses propositions adoptent alors une posture critique autant politique que poétique ; par le truchement de la métaphore, elle formule un commentaire sur les relations humaines et une réflexion sur les rapports que nous entretenons entre les différentes sphères de notre identité. Ses recherches portent plus particulièrement sur l’élaboration du personnage-artiste, l’acte performatif et l’authenticité de la parole d’artiste. Dernièrement, son processus créatif donne une large part à l’imprévu et à la rencontre avec les citoyens.nes de toutes communautés lors de performances incluant le public et permettant une médiation de l’œuvre en direct.